quand on a rien à dire, il faut le faire savoir

Publié le par philibert

Cette semaine de travail fut d'un ennui tellement profond qu'il me paraît difficile d'en faire un texte. Évidemment, je pourrais parler de l'administratrice qui tire sa révérence à la fin du mois après plus de 15 ans à la tête du château, pour la plus grande joie de l'ensemble du personnel -les fayots mis à part- qui n'en pouvait plus d'avoir à se coltiner jour après jour ce monument d'inutilité, de l'arrivée imminente de son remplaçant (lequel officie actuellement à Angers) et de l'entretien que j'ai eu avec lui il y a quelques jours de ça, de la future exposition "Psyché au miroir d'Azay" qui monopolise les attentions et cristallise les tensions, en plus d'accumuler les retards, du printemps naissant qui fait éclore milles couleurs dans les jardins, de la couleur du papier-peint que je finirai de poser dimanche dans ma chambre si le temps me le permet, de ma profonde tristesse après avoir vu l'ultime épisode de Battlestar Galactica hier soir, de ma libido exacerbée et de toutes sortes de sujets tous aussi prodigieusement inintéressants, mais non.
Je n'ai rien à raconter, car il ne se passe rien.
Pas une maison rasée, pas le moindre événement susceptible de me secouer de cette torpeur actuelle.
Pas même Summer Glau ou Ellen Greene, pour vous dire à quelle profondeur j'ai pu couler.

Alors je remercie mon bon ami Eric de me fournir matière à un nouvel article qui permet à mon blog rank de ne pas retomber à zéro.




Il s'agit, pour celles et ceux qui ne l'ont pas déjà vu, d'un dessin inédit que j'ai reçu et qui fait directement suite à mon article sur ma voisine. Comme quoi, mes histoires de voisinage, aussi sordides soient-elles, intéressent plus mes lecteurs que le reste.
A la rigueur je peux comprendre, mais malheureusement pour moi, cette conne ne m'offre pas de nouveau grain à moudre. Elle se contente de répéter matin après matin les mêmes automatismes qui me hérissent le poil, le ricanement en moins. Faudrait que j'arrive un jour à enregistrer le bruit que j'entends quand elle urine. Bon d'accord ça fait carrément scatologique, mais c'est impressionnant.

Tiens, mardi prochain je prendrai des photos du pot de départ de ma future ex-administratrice, pour que vous fassiez connaissance avec mes collègues de boulot. N'ayez crainte, je n'oublierai pas la poitrine de Christel.
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Vivement mardi !
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